PRESSE
“Brahim Koutari, d’une cité d’Échirolles au théâtre de Saint-Denis”
Médiapart, Jean-Pierre Thibaudat
“ (...) Après de longs entretiens avec Brahim Koutari, Adèle Gascuel a écrit le texte du spectacle, simple, rythmé, souvent percutant, sachant moduler les inflexions au fil des réflexions de l’acteur tout en tenant à distance les pièges de la fiche autobiographique pour mieux mettre en évidence le travail tâtonnant d’apprentissage de l'acteur depuis ses premiers pas et jusqu'à aujourd'hui, là devant nous. .
Très bien dirigé par la metteuse en scène Catherine Hargreaves, sans le moindre narcissisme et dans une volonté de partage, l‘acteur porte en scène des pans de sa vie avec un évident plaisir sans cependant céder à la complaisance du stand up, lui préférant la complicité tacite avec le public.”
“Brahim Koutari ou la revanche d’un Arabe”
Coups d’oeil, Peter Avondo
“À travers son récit intime et
sensible, le comédien passe le racisme ordinaire au peigne fin et porte
une parole d’une rare franchise, dans le sens comme dans la forme.
(...) Dans la mise en scène comme dans la direction d’acteur, Catherine Hargreaves
trouve un équilibre d’une grande justesse entre les différents niveaux
de récit. De la confession face public à l’introspection, en passant par
les tableaux de reconstitution qui ajoutent à la puissance du récit,
elle emmène le comédien sur un parcours particulièrement fluide. À ses
côtés, Adèle Gascuel jongle à son tour entre écriture quotidienne et
envolées poétiques. De cette collaboration naît une pièce qui touche
avant tout par sa sincérité.
Brahim Koutari n’en manque pas, par ailleurs. Avec autant de pudeur
que de générosité, l’interprète n’hésite pas à se livrer dans la plus
grande intimité. (...) Le texte, écrit comme une prière, se
reçoit avec un certain respect. À chaque niveau, 24 Place Beaumarchais devient alors l’expression vibrante d’un jeune homme qui s’est battu pour donner vie à ses rêves.”
Brahim Koutari, l’échappéeSceneweb, Nadja Pobel
“Dans ce projet personnel venu des tripes et où le rire surgit fréquemment, même les murs qui servent de décor sont désormais mouvants.”
Le Dauphiné Libéré, Clément Berthet
“Il y a des spectacles qui vous illuminent et qui éclairent, le temps d’une soirée, un monde qui ne tourne pas très rond. Il y a des spectacles qui vous donnent les larmes aux yeux dès les premiers mots du comédien. Il y a des spectacles qui disent les choses mais avec une infinie finesse. 24 place Beaumarchais était sur le papier prometteur. Il s’est avéré virtuose.
(...) Les mots sont parfois forts, les gestes aussi, notamment quand Brahim parle des contrôles de police ou du regard de ses camarades de promo à l’École de la comédie de Saint-Étienne. Mais l’ensemble n’est jamais revanchard. Il est même parfois très drôle. Car on peut dire les choses sans verser dans le pathos. Les messages n’en sont que plus forts. Et c’est toute l’intelligence du texte écrit par Adèle Gascuel et mis en scène par Catherine Hargreaves, sa compagne.”